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Les prévisions du Fonds monétaire international (FMI) ont réduit les perspectives de croissance des Etats-Unis pour 2025 de 0,9 point de pourcentage en raison des droits de douane, soit la plus forte baisse de toutes les grandes économies, à l’exception du Mexique. Celles de la Chine ont été entamées de 0,6 point, tandis que la zone euro s’en est sortie relativement indemne, avec seulement une révision à la baisse de 0,2 point.
Les derniers seront les premiers
Le deuxième mandat de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a débuté l’année dernière en clamant haut et fort le besoin de compétitivité. Bien que l’expression soit vague — elle fait référence à l’économie et à la croissance, et à la position de l’Europe par rapport à ses concurrents —, elle est perçue comme un choix judicieux.
Alors que les Vingt-Sept ont été en difficulté ces dix dernières années, les Etats-Unis ont produit de nouveaux géants de la tech à un rythme dont l’Europe ne peut que rêver. Et ce, grâce à une combinaison magique de trois ingrédients : des marchés financiers fonctionnels, des établissements de recherche universitaires de premier plan et de consommateurs au portefeuille bien rempli. La Chine, qui a longtemps été l’atelier de misère du monde, a commencé à dominer l’industrie de pointe dans les domaines de l’énergie propre, des véhicules électriques et de la robotique grâce à sa politique industrielle.
Et si tout cela reste vrai, les décisions prises ce mois-ci — Washington et Pékin ayant décidé de s’imposer mutuellement des droits de douane à des taux supérieurs à 100% — placent l’Europe dans une situation privilégiée.
Les droits de douane américains sur les importations européennes, certes bien que plus élevés qu’auparavant, sont très loin des niveaux atteints entre les Etats-Unis et la Chine. Ces tensions commerciales surviennent alors que l’économie de l’empire du Milieu se remet de la démolition contrôlée de son secteur immobilier, et tente un rééquilibrage douloureux en faveur d’une plus grande consommation intérieure et plutôt que des exportations.
“Une guerre commerciale prolongée entre les Etats-Unis et la Chine pourrait ouvrir de nouveaux marchés aux entreprises européennes”, souligne Ludovic Suttor-Sorel, directeur du European Macro Policy Network, un groupe de think tanks. La Chine compte déjà sur les produits européens dans des secteurs tels que la chimie et les équipements de transport, et il est probable que cette tendance s’accentue. La demande américaine pour certains biens manufacturés européens, auparavant achetés à la Chine — comme les machines, les plastiques et les textiles — pourrait aussi augmenter, ajoute-t-il.
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